21 juin 2022
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Toi qui fus ma Muse androgyne
Ma transcendance,
Ma lumière au-delà de l’aurore,
Mon plein chant.
Toi qui fus mon paroxysme.
Aujourd’hui tu retrouves
La respiration calme des rivières,
Le reflet des étangs pâles
Où passent les nuées.
Et ton sang paisiblement
Coule dans mes veines.
Ton coeur bat dans mon coeur
Sans que je décèle sa présence.
Et mon souffle se mêle
Si doucement au tien,
Que rien ne palpite à tes lèvres
Si ce n’est
L’inadmissible soie
Du souvenir.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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