Le ciel se fait pesant
Pour se noyer dans le paysage,
La petite maison du poète dort encore
Dans les brumes diaphanes
Vibrant au son d’une harpe céleste
Couvrant la campagne lointaine
Et la tamisant de couleurs nacrées.
La chanson de Jacques Brel
Est présente devant mes yeux
« Avec un ciel si bas
Qu’un canal s’est perdu »...
Comment ne pas se mettre en marge
De cette symphonie pastorale !
Les palombes dans un furtif envol
sortent des arbres feuillus
Tourbillon incessant de volatiles
Heureux et insouciants.
Je sens battre mon cœur
Devant cette caresse intemporelle
Venue du fond des temps
D’où j’essaie de capter
L’hymne de l’infini
Dans mon filet à papillons.
©Eliane Hurtado
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