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Sur le disque dansait La Manon de Massenet, un amour de la peinture et de la volupté.
Tout autour des hanches de La Danseuse indienne de van Dongen, les couleurs tournaient, tournaient : Sublime patine fauve qui garde le chef-d’œuvre de vieillir.
Le soir descendait, vermeil comme un ciel étrusque.
Il me semblait entendre sa voix aux accents incandescents.
Tandis que l’heure mystérieuse se drapait d’une tunique pourpre, elle apparut dans un vêtement de soie écarlate, ajouré aux vingt-deux endroits du corps où la chair est vulnérable.
Au miroir de la lune, elle s’offrait telle la page fleurie d’un conte d’Orient.
©Roland Souchon
février 2022
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