Attentive au murmure de la nature,
J’arpente la voie des signes
En cueillant sous l’olivier
Les fruits de la paix sacrifiée,
Là où croît la vigne sauvage.
L’oiseau de poésie guide mes pas
Vers le chœur de ma cathédrale
Qui confie ses vertes ramures
À la roue solaire naissante.
Sous la voûte de la croisée ombrée
Je rassemble les feuilles sacrées
Des mots sources
Posées sur la margelle
D’une fontaine abandonnée.
Les libellules apaisées
Effleurent par myriades
Les timides colombines,
Cortège de mon amie l’hirondelle
Qui salue la clarté embrasant
Les symboles arborescents
De l’alphabet céleste.
Une force nouvelle
Pénètre en mon âme,
Me faisant oublier
Le lent exode des abeilles,
Et croire encore
Aux promesses d’aubes fraternelles.
©Nicole Portay
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