17 mars 2022
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Elle est revenue, la bête !
Pauvre poète obstiné
Qui ose semer encore
Des graines humaines
Dans les sillons d’une paix en pleurs.
Tu envoies tes vers
En escadrilles légères
Protéger la blancheur éphémère
De l’oiseau supplicié.
Les monstres d’acier avancent,
La cité s’écroule,
La mort est là,
La peur appelle à l’aide.
Triste réminiscence
Des peuples blessés
Relevant leur bannière rebelle.
Elle n’était pas si loin, la bête !
Elle est revenue,
Augure de nuits profondes
Sur la terre des bombes.
Rêve encore poète !
Les ailes du monde s’envolent
En formations fraternelles
Au secours de la colombe.
©Nicole Portay
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