Je cache sous ma chair des forêts calcinées
que de grands feux d’amour ont incendiées
Faîte enfumé, du tronc se sont noircis
mésanges refusent d’en rebâtir le nid
La musique des vents éprise de nouveaux thèmes
s’en va offrir ailleurs sa tendre mélodie
laissant en cœur de sève, des brandons et braises
qui n’en finissent pas d’illuminer les nuits
Je porte dans mon bois des bribes d’étincelles
dont rêves et leurres ravivent les envies
de verdir et renaître aux démons de minuit.
Serait-ce main d’un traître rallumant l’incendie ?
Se cachent en ma terre des racines meurtries
dont les rejets d’amour atteindront l’infini
©Jeannine DION-GUERIN
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