« L’arbre, c’est cette puissance qui lentement épouse le ciel »
SAINT-EXUPERY
Tu as recueilli une graine de mot
Au creux de tes mains
Et déjà l’arbre poème s’élève lentement.
Effleurées par le soliste de la nature
Ses feuilles frissonnantes murmurent
À l’ancêtre qui veille
Leur espoir insensé de caresser le ciel.
Le chêne au tronc séculaire
Ridé tel un vieux sage
Happe la lumière de la pleine lune
À son périgée,
Mêlant aux nuages ses essences bleues de vie.
C’est la prière aux dryades
Gardiennes des signes secrets
Qui cascadent cette manne céleste
De lettres et vocables
En une rosée salutaire.
©Nicole Portay
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