Rescapés d’une époque révolue, presque chimérique, où allons-nous ?
Quelle farce nous fait-on croire aujourd’hui avec ce passe-partout et ces moult doses d’un venin dont on ne saura la véritable histoire seulement dans dix ans.
A entendre tous ces donneurs de leçons, nous n’aurions même plus le droit de « voir sous les jupes des filles ».
Quelle chance d’échapper à ce foutoir alors que, derrière le verrou, murmure un frou-frou, un bijou d’amour.
Avec les premières lueurs de l’an neuf, je veux m’enfuir vers l’ailleurs, retrouver les promesses de l’aube, la grâce des matins vêtus de bleu.
Pas de lyrisme larmoyant, mais simplement recevoir le jour qui se lève comme un sourire :
Espérer, s’étonner, s’émerveiller, inaugurer sans cesse les lendemains
Chercher la lumière partout où l’ombre surgit
Raconter le mystère des choses inutiles
Vivre avec ma Muse une aventure où les rêves les plus fous voyageront sur un cahier ou sur une toile
Avoir foi en la poésie, celle qui ouvre la porte d’un lever de soleil où s’embrasseront couleurs et lumières.
Oui, accueillir ces premières lueurs telle une offrande, et les heures se peupleront d’abeilles sur des prairies en fleurs.
©Roland Souchon
janvier 2022
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