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15 mars
Le monde repoussé s’éloigne dans l’espace
Et je puis résister à ses coups de boutoir
La guerre et la terreur ne mènent qu’à l’impasse,
Aux étals surchargés dans un vaste abattoir.
16 mars
Qu’est-ce qui s’accumule à l’étal des années ?
Rides barrant le front, ocelles sur les mains,
Echine s’arcboutant aux parois des journées,
Fatigue dans les yeux, figure en parchemin !
17 mars
Visage en parchemin ressemble au palimpseste
A décrypter sans faute avec un décodeur.
Son message caché ne devient manifeste
Que si mon empathie égale mon ardeur.
A suivre…
© Luce Péclard
Extrait du recueil de Luce Péclard, « LE GUÉ DES JOURS » aux éditions du Madrier
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