Là-haut, sur cette , s’envolent feuilles jaunes et feuilles brunes, manuscrits de l’automne
Au coude du chemin, un lièvre bondit, emportant la sérénade de l’aquilon
Le souffle chaud des biches allume les yeux du silence, et le mystère glisse vers demain
Le chagrin des labours s’est vêtu de bure, et le brame du cerf dégrafe la robe des brumes
Le fil garance du roncier coud le gilet de novembre
L’assaut fripon des fins de nuit arrête toute inflorescence, sauf pour un bouton d’églantier qui, à la faveur d’un repli ensoleillé, vient s’épanouir dans la bonté de ce chemin oublié.
©Roland Souchon - Morpho
www.rolandsouchon.com
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