Oui, le poète a soif, soif de souffle, soif de transcendance.
Il hésite dans les éboulements de ses délires, de ses émotions.
Aux aguets dans les échos de sa glaise primitive, il écrit sur le sable mouvant de sa vie avec pour escorte un phare lointain qui l’écorche, le vivifie, le fascine.
Le poète est fou génial.
Grand veneur, lâchez vos chiens.
La meute hurlante sonne l’hallali, ce n’est, peut- être, que l’explosion réussie d’une mise à mort de l’énigme créatrice.
Grand veneur, lâchez vos chiens. Je vous attends.
Passez ronces et épines, trouvez la trouée, nous possédons la foudre et les éclairs, filets à la reliure des cicatrices
Nous sommes à la fois marbre et sculpteur, vin et eau, éclairs au bleu des veines.
Obscure ivresse.
©Nicole Hardouin
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