Est-ce les réminiscences
De ces veillées de mon adolescence
En groupe autour d’un feu de bois
Chantant et se réchauffant tout à la fois.
Je revoie ces flammes ondoyantes
Changeant de formes et de couleurs
Du rouge au jaune, incandescentes
C’était des instants de bonheur.
Est-ce de ces réminiscences d’hier
D’où vient mon obsession pour les courbes ondulantes
Pour leur façon de jouer avec la lumière
Traduisant une douceur bienveillante ?
J’ai instinctivement envie de m’y réchauffer le cœur
De m’y blottir, tel l’enfant que je fus
De m’y perdre, tel l’amant éperdu
En quête d’amour et de bonheur.
Flamme femme
Jusqu’au bout je t’aurais aimé
Jusqu’au bout tu m’auras consumé
Et pour mieux te garder
J’ai pris de l’argile et je t’ai sculpté
Toi ma femme flamme.
©Etienne Fatras
Sculpture et poésie
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