Combien de coups
de bosses de beignes
de deuils et d’abandons
Combien d’obsessions,
de discrètes déconvenues,
de faux et vains regrets
avant d’oser se regarder
nu d’âme et de corps,
solliciter du quotidien
l’élégance de la dérision.
« Comme toi ma Nuit
je crains mon propre mystère
Vers lui j’avance visage couvert
l’apprivoisant de mes deux mains
Les mots sont mes réverbères
L’allumeur c’est l’émerveillement ».
II
La poésie n’est pas rêve
ni fruit de l’imaginaire
pas même une vue de l’esprit
Elle est surplus de chair
le toucher d’un regard lumineux
émerveillement ou indignation
Lamelle après lamelle
de peau en peau l’on cherche
comme on épluche un oignon
à en atteindre le germe
©Jeannine DION-GUERIN
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