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1er mars
L’heure est un univers, un tout, un infini,
Elle déploie en nous l’éventail des secondes.
Soixante fois soixante assemblent dans leur nid
Trois mille six cents heures de repenser le monde.
2 mars
Heurs et malheurs ne font qu’une paire boiteuse.
Les dieux le savaient bien, puisant, indifférents
Dans la jarre des maux, gestion calamiteuse
Pour les humains livrés à ces oublis flagrants.
3 mars
L’oubli se manifeste aux esprits encombrés.
Dès lors rien ne va plus sur le damier des cases.
Tous les jeux sont faussés et déséquilibrés,
La cause et ses effets courent sur d’autres bases.
A suivre…
© Luce Péclard
Extrait du recueil de Luce Péclard, « LE GUÉ DES JOURS » aux éditions du Madrier
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