18 septembre 2021
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Frissons bleus du vivant,
C’est l’heure où se dissipe
Le silence de la nuit,
Où les papillons prennent leur essor
Vers l’eau aigue-marine
Du fleuve de lumière
Au premier trille
De l’oiseau en partance.
C’est l’heure où les ailes de l’espoir
Conjuguent leurs plumes
Empreintes des premières gouttes
De rosée,
Où la nature,
Maître de ballet
Mène la danse de l’effloraison,
Où les fleurs jumelles
Etirent leurs pistils naissants.
C’est l’heure éphémère
De la cérémonie de l’aurore,
De l’élévation du poème à la cime
De mon arbre sentinelle trémulant.
©Nicole Portay
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