Ma belle inconnue
J’ai su que c’était toi
La première fois que je t’ai vu
Mon cœur était tout en émoi.
J’avais pris un peu de terre,
J’ai modelé des jambes de rêve,
En aveugle, j’ai travaillé sans trêve,
Inconscient de ce que j’allais faire.
Je voulais pour toi, une belle robe,
Soulevée par le vent, suggérant ta silhouette,
Découvrant un joli sourire fessier.
Voilà que peu à peu ton corps se dérobe,
Que s’est-il donc passé dans ma tête,
Pour que tu perdes la tienne, j’en suis stupéfié.
Ton écharpe a couvert ton visage,
De toi, je n’en saurais pas davantage.
Curieuse pulsion que la création,
Qui nous révèle notre subconscient.
Aller au-delà de nous-même, pure invention
Et pourtant tu es la a présent
Et quand je ne serais plus
Tu témoigneras de ce que je fus.
©Etienne Fatras
Sculpture et poésie
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