ce n’est qu’à la tombée de la nuit qu’on s’enlève le masque
et on s’approche l’un de l’autre, en secret.
je t’attends au bord de ce trou noir
afin qu’on se marie dans un amalgame de rêves.
je ne me souviens plus
si je les ai rêvés
ou je les ai seulement désirés.
des constellations inconnues engendrent
à chaque accouplement de pensées,
le sang fait preuve de notre existence qui n’est pas au hasard
les rapprochements et les embrassements sont permis
dans cet univers candide,
la nuit fait briller nos étoiles dans cette boule parallèle
qui comprends les cœurs entiers
non mutilés par des masques ou des craintes.
© Elina Adam
recueil en préparation « La blessure de l'amphore »
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