La lumière s’abreuve au creux des rochers, elle s’initie à la dureté,
nous portons la crue rebelle de nos illusions.
Vide au cœur, solitude en bandoulière, fuir l’indifférence, réenchanter la solitude et partager quelques gouttes de rosée.
L’hiver range ses tréteaux, les jachères refleurissent, les couleurs percent la brume
passe un vol d’hirondelles.
Dans les vibrations du matin, un axe d’or se profile
les héliantes décoiffent la mousse.
Sur les manèges, l’amour sourit de nouveau
bec ouvert un oiseau s’envole au-devant du fruit
la lumière fait la roue sur mon corps
lisse les obliques
renaissance.
L’amour se suspend à un lit d’impatiences et le ciel a des songes d’alcôves.
Andante, nos yeux se renvoient des flammes
crescendo
corps en accords
remets tes empreintes dans les miennes.
Secret au goût d’airelles.
©Nicole Hardouin.
In Fontaines Carnivores, éditions L.G.R, Paris
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