Jean, la lecture de vos poèmes m’en a inspiré un, en remerciement, pour vous.
Amicalement
Poète mon ami, ton chant désespéré
Tout au long de ta rue, et de tes chemins creux
Appelle la femme, qui un jour t’a manqué
Oiseau insouciant, parti sous d’autres cieux.
Tu n’as pas oublié, miné par le chagrin
Ta colère se tourne vers ce monde insensé
Que tu ne comprends plus, lassé de son dédain
Pour les êtres blessés,
Pauvres, désemparés.
La révolte t’étreint, tes mots sont des brûlots
Tu appelles au sursaut des hommes oublieux
De la vie d’avant, quand tout était plus beau
Joie et insouciance, loin des calculs haineux.
Par leur véhémence et leur sincérité
Reflets de ta tristesse et de ton désespoir
Tes paroles interpellent, disent ta vérité
À la fin dispersées par la brise du soir.
Un matin joyeux dissipe ta détresse
C’est dans les mots d’amour, émouvant messager
Que tu trouves la paix, que plus rien ne te blesse
Animé par l’espoir d’aimer et d’être aimé.
©Bernard Delpech
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