4 mai 2021
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La flamme était trop belle
Trop haute, trop éclatante
De celle dont les braises
Ne veulent pas mourir.
L’étoile s’est brisée
Mais les fragments épars
Glissent
Dans l’infini du temps.
Nul ne peut jeter
La gerbe d’eau dans l’âtre,
Ni disperser
D’un geste sur les cendres.
Seule « la grande nuit qui marche »
Viendra verser un jour
Dans mon âme en attente
Le suave breuvage de l’oubli.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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