14 février 2021
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Les vieux arbres de l’oliveraie,
Sève enracinée au sol cicatriciel,
Tendent leurs branches orantes
Vers les échappées d’or célestes.
Un vent délétère délie
Mes frêles poèmes suspendus
Au vert séculaire du feuillage,
Mots et lettres esseulés
S’envolent pêle-mêle
Tourbillonnent
Avant de s’abandonner,
Gorgés de liberté,
À l’humus de terres ameublies
Par l’imaginaire encré
Des jardiniers de la beauté
Fertilisant le pollen de la paix.
©Nicole Portay
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