14 décembre 2020
1
14
/12
/décembre
/2020
07:25
Voici un an déjà
J’étais assassinée,
Doublement, c’était par mon amour.
De son corps j’ai appris
Que j’étais un fantôme.
Pourtant se taisent les miroirs,
Les photos sont muettes,
Et les mots qui coulent de mon coeur
N’ont pas d’actes de naissance.
Depuis que je suis morte, j’erre dans la vie,
Avec tout le jour, son visage,
Son regard, que mon regard caresse,
Et le souvenir d’un « abominable amour »
Que je ne connus pas.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits