25 novembre 2020
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Ma cassette à malheur
Se remplit sans cesse
Elle déborde et noie mon cœur
Rien n’y fait, pas même une messe...
Une méchante fée
L’a déposée dans mon berceau
Au lieu de m’offrir un cerceau
Ou la bénédiction d’un curé
Certes, je suis toujours vivant
Mais avec un coeur
Qui va clopin clopant
Et peut s’arrêter à tout heure
Une bonne amie
Un jour m’a dit
Que ma cassette en or
N’était autre que la boîte à Pandore
Je ne l’ai pourtant pas ouverte
Elle est juste tombée de mon lit
Une nuit où elle était mal couverte
Et tous les malheurs en sont sortis…
Heureusement pour l’humanité
Je ne suis pas fils d’un dieu
De mes tristes sorts, jamais vous n’hériterez
Ni sur terre ni en aucun autre lieu…
Il semblerait à voir les souffrances
Qui parcourent et torturent la terre
Que je ne suis pas le seul à subir l’outrance
Des dieux de mauvais caractères !
À croire qu’ils préfèrent nous voir souffrir
Plutôt que devoir supporter nos sourires…
De fait, un jouet est fait pour être maltraité
Après avoir reçu d’hypocrites baisers…
Arrivera un jour
Ce moment fatal
Du départ pour toujours
Vers le néant à jamais fractal…
Et je me dirai
Au dernier moment
Par une pensée d’un seul trait
Tout ça pour ça ! Etonnant…
Et dans l’éther éternel
Je me diluerai
Entre atomes fraternels
Avec qui jamais je ne pactiserai…
©Jean Dornac
Lannion, le 23 novembre 2020
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