8 septembre 2020
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06:26
J’avais perdu
La haute note de l’azur
Et les mots venaient mourir
Sur un clavier de silences.
Pourtant nous avions sacrifié
A l’échange du sang
Pour que coule sur les pages
Le sang éclatant des poèmes.
Pour moi tu volais le feu
Dérobais les étoiles
Et des fragments de ciel.
Tu retrouvais le secret tutélaire
Des sources disparues
Et dans le gémissement des nuits
Quand la vie semblait s’échapper
De nos corps naufragés
Nos souffles se mêlaient
A la respiration des âmes.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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