Enfin, ils ont réussi, quelle joie !
Cette joie, je ne la gère pas, je la vis, je la crie, je la hurle, je la danse, je la chante, je la mime, je la raconte : joie-graminées qui secoue ses graines sous la brise, joie mutine qui butine sur le thym, joie-nuage au ventre mauve, joie-soleil levant, joie-girandole qui palpite sur une branche de cèdre, joie-étincelle aussi vive qu'un furet, joie bleue, plus bleue que bleue.
Joie, ma petite fille chérie, aux cheveux ébouriffés, aux yeux de boutons d'or, tu es encore plus belle, plus bouleversante quand tu es partagée, quand tu es offerte comme une brassée de mimosa.
Joies d'ici, joies d'ailleurs, je t'aime...
Il n'y aura pas péril en ma demeure tant que tu y construiras ton nid.
©Michèle Freud
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