8 juin 2020
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Devant les giboulées d’airain
les chemins s’enfuient
escortés de chiens.
Dans le brèche de ton regard
les herbes se couchent
les grands pavois grimpent vers la cime
dans des envolées de harpes moussues
l’eau aux lèvres salées jaillit de tes paupières
saveur d’origan.
lucioles au visage de cite
n’éteins pas la bougie.
©Nicole Hardouin
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