Ma douce toi qui me manque tant
Tu es là à chaque instant,
Tu fais partie de mes gestes,
Comme une habitude qui reste,
Tu ne me quittes jamais,
Il reste de toi comme un parfum discret,
Quoi que je fasse on te reconnait,
En dépit des masques et des carapaces,
Dans mes yeux on devine ton secret,
Ton départ abrupt m'a fait réaliser,
Que l'aventure était trop courte,
Et que tu me soulageais,
Ma douce tu étais le régulateur de ma fragilité,
Mon coté sensible mais le plus sensé,
Bien que tu m'aie tout donné,
J'ai par moment pensé que tu me dominais,
Il m'a fallu longtemps pour saisir l'idée,
Que tu es une perle une rareté,
Il m'a fallu longtemps pour accepter,
Que comme le destrier qui m'inspire
Il faut savoir te dompter
Moi qui cherche à atténuer le poids de mes pensées
J'ai refusé de m'appuyer sur ta légèreté
Je t'ai prise pour un jardin beaucoup trop exposé,
Alors que tu m'aidais à le survoler,
J'aurais du m'accrocher a tes plumes colorées,
Et prendre mon envol comme tu me l'enseignais.
©Djida Cherfi
07/06/2020
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