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3 juin 2020 3 03 /06 /juin /2020 06:25
Photo : « Voyage à Kamouraska » août 2005 de Ode©

 

 

 

 

 

 

Solstice d’été 21 juin 2005

 

Un grand vent du sud s’est levé sur Port-Joli.  L’été arrive avec son cortège de vents chauds et rafraîchissants à la fois, comme douce brise.

 

Ce matin, levée tôt comme à mon habitude, je suis sortie respirer cet air sain, cet air qui sent bon les essences des arbres et les parfums des fleurs.  Le soleil au rendez-vous de l’été me fait signe d’aller marcher dans le silence du vent de Port-Joli.

 

J’ai marché jusqu’au port.  Le vent a arraché mon petit chapeau de toile. Après l’avoir attrapé, il m’aura fallu le tenir pour ne plus qu’il s’envole. Je me suis assise sur un banc du quai et j’ai laissé mon fleuve m’envahir jusqu’à l’âme.  Douces retrouvailles.  Perdue dans mes pensées, tu m’accompagnais, tu voyais tout ce que mes yeux intérieurs ressentaient.

 

Port-Joli t’accueille mon Frère

Comme mes bras t’accueilleront

Je suis ta Sœur Âme

Au rendez-vous des amours et des passions,

 

Fleurira alors

La Fleur de Lys du Pays

Sur les vagues du temps

En hors-temps… toi et moi

 

 

Peu de touristes en ce moment sont arrivés.  Que moi, que toi, les amants du Fleuve et des Vents.  Girouette des girouettes, Rose des Roses des vents…

 

Ils arriveront le vingt-quatre juin, les touristes… C’est le long congé de la Fête Nationale des Québécois.  Ancienne Fête celtique où on brûle encore un grand feu de joie, le Feu de la St-Jean. Où il y aura un immense feu d’artifices et pas qu’ici  à Port-Joli mais dans tout le Québec qui sera en feu et en liesse.  Nous serons envahis de Québécois fiers et heureux de se fêter.  Trois jours de congé, quatre même pour certains, cela marque le début de l’été.  La Grande Fête païenne du Solstice.

 

Ce que j’aime ce pays, ce que je t’aime quand je sens tes odeurs se rendre à moi de partout, partout en mon âme, partout en mon corps !

 

Ce que j’aime ce coin de pays où je t’y cache en moi, où je te prends et t’envole au-dessus des vents du large pour que tu vois tout, que tu sentes tout, pour que tu m’aimes...  Tu es mon pays intérieur.  Tu es ma part cachée de mon Québec.  Tu es mes origines et je t’aime.

 

Dis, tu l’entends ce vent dans les arbres ?  Tu le vois ce Fleuve tant aimé ?  Tu mesures l’immensité de ce pays, sa beauté, ses odeurs ?  Elles sont pour toi, à toi, tu en fais partie puisque que suis habitée par toi.

 

25 juin

 

Tes bras me porteront-ils

Ton âme me soutiendra-t-elle

Ton corps au mien se soudera-t-il

Amants des temps immémoriaux

Sommes-nous ?

 

Depuis toujours je te connais

Depuis toujours je t’aime

Je t’ai reconnu dans tant de vies

Et encore dans celle-ci

Ma quête

 

~*~

 

27 juin

 

La vie coule doucement

Sur les vagues du Saint-Laurent

Loin de la rumeur

Loin de la clameur

Loin, si loin au pays du Fleuve-Mère

Là où la Vie prend sa Source

 

Là où les herbes ne sont point amères

 

Là où je pense à vous

Loin, si loin du temps et sa course

 

Pays magique où vous venez me voir en rêve

Où comme dans les Fêtes païennes

Nos corps, nos âmes se rejoignent

 

~*~

 

29 juin

 

Réflexion

 

Que ce soit rencontrer l’amitié, l’amour

Que ce soit rencontrer le visage du mensonge

Le visage du mal être et de la descente aux enfers

Rien ne fait différence

On fait toujours face à un humain

Il y a ceux que l’on garde

Que l’on chérit, que l’on protège

 

Il y a ceux qui passent

Il y a ceux qui blessent

Qui s’isolent pour mieux souffrir

Se consolant en se disant que ce sont les autres qui on tort

Ils se blessent en croyant blesser

L’autodestruction fait aussi partie de l’humain

Le grand nombre y échappe

Collectivement cependant, ne sommes-nous pas autodestructeurs ?

 

~*~

 

Autre réflexion

 

Pourquoi aucune déchirure par la brisure ?

Parce que je sais ne pouvoir sauver le monde malgré lui ?

Parce qu’un sentiment est apparu : la pitié

Oh ! pas l’indifférence ou l’oubli mais la pitié

Le dernier sentiment que je puisse avoir pour un humain…

Froide, je reste froide et j’observe la folie à l’état pur

Leçon de vie

 

Il faut d’abord s’aimer pour aimer les autres

On ne donne que ce que l’on a

Autre leçon de vie

 

Il ne faut pas s’abandonner trop tôt à une relation

Qu’elle soit amicale ou amoureuse

Le risque est de se faire vampiriser

Et se faire jeter à la première contrariété.

 

Mais il faut tout de même vivre, et vivre c'est risquer...

 

~*~

 

© Ode

 

(A suivre)

 

Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/carnet_05.htm 

 

 

Création Ode©



 

 

 

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