4 février 2020
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Un froissement d’ailes embaume l’azur
Et emporte le bruit ample et clair
qui surplombe la promenade.
Sur le sillon odorant de la Terrasse des Feuillants,
j’ai reconnu ton pas,
Celui qui efface le hasard d’un geste,
sans briser le mystère des ombres agitées.
Quand le reflet bleu des pierres fait danser la lumière,
ton silence murmure l’inouï
Et je perçois le tumulte béant
qui me porte bien au-delà des choses.
Là où s’enfuit la beauté.
Muse fidèle de la première clarté,
tu recouds mes pages oubliées.
Morpho, accompagné d’un battement d’ailes
©Roland Souchon
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