16 février 2020
7
16
/02
/février
/2020
07:33
Il était nu, le voici
Jaune, l’eau du soleil qui égratigne la verdeur :
Éclats aux tains des rivières.
Verte, l’eau des feuillages
Et, jaillissante de l’ombre,
Elle plonge au puits de l’onde.
L’eau pâle des averses niche dans le vent
Où l’opale des souvenirs verse dans la pluie.
De blanc et de gris, la lumière en brindille raye les pierres. Sur les flaques survit un tain d’ombre pareille à la nuit où des grains flavescents s’estompent tel le souvenir d’averses et de soleils épousés.
Sur le printemps aux clartés mouillées, éclatent le jaune et le vert.
©Béatrice Pailler
Revue Traversées n°89
Automne 2018
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits