Son silence est un cri déchirant.
Alors, je l’attends,
l’inattendue,
je lacère
la certitude
et recommence à douter
dans l’espoir qu’elle s’emballe à nouveau.
Car, il faut me croire sur parole,
je n’y suis pour rien :
l’inspiration mange dans ma main.
Ouiiiiii, seulement dans ma main,
celle qui écrit,
non pas en se tournant les pouces
ou sans se fouler le poignet,
mais en relevant le gant.
Ma main qui écrit parle.
Elle ne fait que relater
tout ce que son petit doigt lui dit
et a fini par connaître
sur le bout des ongles.
Hélas,
la plupart d’entre vous ont du mal
à accorder la moindre attention
à ma version des faits,
puisque, invariablement,
j’en suis le seul témoin.
©Michel Duprez
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