15 décembre 2019
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profond, ce toi
qui dort en moi
et qui s’éveille
et balbutie
je le porte
comme une obole
qui frissonne
au-delà de la terre
pour que ce toi
qui est en moi
jamais ne se dilue
en quelque turbulence
et que l’éphémère
devienne marbre
et les méandres
cheminements
lorsque ce toi
qui vit en moi
envoûte subtilement
mon axe d’homme
je tutoie ces oasis
de la pensée
d’où proviennent
les grands mythes
parce que ce moi
qui est un peu toi
a la chasuble
d’un prière
tout contre nous
au fond de nous
comme un miroir
comme un baiser
©Claude Luezior
Extrait du recueil « Prêtresse » aux éditions L’Harmattan
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