Nous nous tricotons d’un côté et nous détricotons d’un autre.
Homme, tu es en train de soigner ton suicide
Jour après jour, tu détruis le monde vivant ;
Mais de quoi te nourriras-tu les jours suivants
Quand il ne restera que des plaines arides ?
Et lorsque tes greniers, tes frigos seront vides,
Que, pour polliniser, ne seront que les vents ?
Ne vois-tu que le mal ne va qu’en s’aggravant,
Que ton progrès, petit, débouche sur le bide ?
Resteront la mémoire et les ordinateurs,
Les giga, les téra de tes disques menteurs !
Peut-être un peu d’intelligence artificielle
Qui s’auto-produira, s’auto-réparera,
S’auto-énergira, se croyant immortelle…
Quelques homo sapiens, chus dans des trous à rats.
©Louis Delorme
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