27 octobre 2019
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Souviens-toi des poilus, armés de leur courage
Et de leur volonté, de tous ces jeunots, qui
Pour défendre la France, avec force, avec rage,
Sont partis l'air vaillant et la fleur au fusil.
Souviens-toi des soldats, qui creusaient les tranchées,
Posaient les barbelés, qu'on ramassait, parfois,
Dans le trou d'un obus, une jambe arrachée,
Et qui rentraient munis d’une béquille en bois.
Souviens-toi des guerriers, qu'on nommait « force noire »,
Des sénégalais qui, valeureux combattants,
Sont tombés sous le feu, en écrivant l'Histoire,
D'un tir de mitrailleuse, à l'âge de vingt ans.
Souviens-toi des pioupious, des soldats de naguère
À qui Pétain disait :"courage,... on les aura"
De ceux qui, à Verdun, n'ont connu de la guerre
Que la boue et le froid, la vermine et les rats.
Souviens-toi des combats, des taxis de la Marne,
De Virton, de Barey, Laffaux, Berméricourt,
De quatorze dix-huit qu'à jamais ils incarnent,
Souviens-toi de Soupir, Douaumont, Juvincourt.
Quand le onze novembre on ravive la flamme,
À Paris, au tombeau du soldat inconnu,
Souviens-toi de Verdun et du chemin des dames,
De tous ceux qui, tombés, ne sont pas revenus.
©Gérard Cazé
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