Tôt ce matin
Aux frissons de l’aurore,
Un rayon de soleil
Divin effaçait
Les dernières lueurs de lune.
Il réveillait de tièdes nuances
Sur vos lèvres lisses et nacrées,
Il s’offrait palpitant
Au seuil de votre tiédeur virginale.
Vous êtes ma source, ma vie,
Le rubis de mon Arcadie,
Ma cristalline note stellaire
Toute éblouie de mélancolie.
Vous êtes ma terre inconnue
Dansant sous mes étoiles,
Vous êtes cette beauté furtive
S’effaçant au détour de la rue.
Du bout des doigts pour vous
Je jongle avec le monde
Dans un prélude de silence.
Vous êtes ma source, ma vie,
Le rubis de mon Arcadie,
Jusqu’à, totalement brisé,
Tomber en faiblesse d’amour.
©Michel Bénard.
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