Nos âmes devenaient
Des étoiles siamoises.
Donne-moi ta main,
Laisse-toi couler silencieux
Dans l’ombre de mon être ;
Ta bouche effleure mon visage
Et mes paupières se ferment
Sous ton souffle ;
La paix suprême m’envahit
Dans l’étreinte des âmes.
Notre destin doucement s’inscrit
Sur les ailes du temps,
Et ton bras où je glisse mes doigts
Ne s’étonne pas.
Car nous sommes au-delà
Du jeu de la conquête,
Pénétrant dans la suavité
Des milles plénitudes.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits