Partir pour le long été
Pendant que mûrit le fruit des attentes
Au fleuve de l'espoir sans fin
Pour enfin voir fleurir la rose du songe
Voyage dans la ouate des jours chauds
Où vient se reposer l'âme
Sur mes lèvres, l'espace du temps se rétrécit
Le passé, le présent, le futur, ne font qu'un
Qu'un seul mot dans ce hors temps : espoir
Les horizons se font superbes clartés
Soupirent aux infinis de la mer bleue
Sourient, complices, à la vie qui s'offre
Nul orage, nulle tempête ne viendra me troubler
J'y étancherai ma soif en une étreinte consentie
Plongerai mon corps dans l'immensité des eaux
Nagerai jusqu'à l'île du grand oiseau blanc
Là aux vagues d'écumes où s'arrête le temps
Là où le vent doux fait provisions de nuages
M'arrêter enfin le long de l'espoir
Jusqu'au bout de mon amour, de mon regard
M'y perdre jusqu'à l'horizon de mon âme
Me fondre dans les saisons de ma vie
Celles déjà venues à ma rencontre
Celles tant attendues qui viendront encor
Et le grand oiseau blanc me regardera
Il viendra vers moi, ses ailes grandes ouvertes
Il sera là, au rendez-vous du désir
M'enveloppera de son amour
Je m'allongerai avec lui sur les ailes de l'espoir
Au cœur de la plus belle saison, celle du songe
Ode©
3 mars 2004
Sources : http://zodode.5.50megs.com/Mots_Bleus/long_espoir.htm
***Voir le site des oeuvres d'art de Ode***
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