13 juin 2019
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Aussi longtemps que les poètes crucifiés
Verront à leurs pieds
Les Saintes Femmes en pleurs,
Et que leurs Golgotha
Se couvriront de ténèbres,
Je chercherai dans la nuit
Ta main, pour souffrir moins,
Et je m'endormirai
Dans l'abandon d'une enfance nouvelle,
Avec contre mes lèvres,
Ton souffle qui vient mourir et renaître
Tel une petite vague d'amour.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « La mangrove du désir », aux éditions Le chasseur abstrait.
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