Le printemps crie son arrivée
Les arbre bourgeonnent, explosent leur sève
C’est le mois des affrontements.
Des jonquilles de toutes parts...
Mais non, ce ne sont pas des jonquilles
Qui ont poussé dans les rues parisiennes
De Nation à Bastille,
De République à Etoile,
Ce sont des hommes aux gilets jaunes, mécontents
Corps à corps indécis et violent
Singularité de l’instant.
D’autres en colère ont mis des foulards rouges,
Les bretons ont ressortis leurs bonnets rouges
Quant aux casseurs à cagoule noire
Ils opèrent à vitrine brisées et voitures incendiées
C’est un arc-en- ciel bien curieux
Que nous avons depuis quelques temps
Dans les rues de Paris.
Mais le printemps arrive,
Va-t-il nous donner un poisson d’Avril
Pour nous faire sourire ?
Va-t-il nous faire fleurir les arbres
Et les parterres multicolores
Pour nous faire oublier ?
L’espoir n’est pas seulement une utopie,
Car c’est avec lui que se construit
Les plus beaux édifices.
©Eliane Hurtado
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