
Littérature, peinture, musique et poésie renaissent à chaque printemps.
Dans les moments difficiles qui secouent nos jours, les arts doivent être la clef de l’ascenseur social.
Il faut être fier de notre pays qui possède un des plus importants patrimoines au monde.
L’art est un message intemporel qui fait reculer les ombres ; il n’a pas de frontières et tient sa lumière de la liberté.
C’est le plus bel écho de la respiration humaine.
Il ne faut cesser de nous émerveiller, d’avoir envie de connaître toujours plus les Fauves en peinture, le mystère d’une sculpture de Brancusi en écoutant une mélodie de Chopin, ou bien d’approcher les vierges du Quattrocento. L’art reste trop souvent une distraction, une activité annexe voire un artifice.
A côté de l’envie, il doit y avoir l’effort, un mot que l’on essaye aujourd’hui de gommer.
Sans effort, le monde de l’art restera fermé.
Ne laissons pas nos enfants aveugles devant un tableau, une sculpture, un poème.
Il faut accepter que les passeurs de lumières aient leur place dans nos villes et nos campagnes.
Ouvrons encore plus les bibliothèques, les musées, les centres culturels - en nocturne, le dimanche - afin que chacune et chacun prenne conscience du possible et cueille l’espérance.
Enfin, il faut restaurer l’écoute du silence et le respect mutuel ; ainsi, l’art nous fera entrer dans un autre monde, hors du temps.
Pour les jours qui viennent, je vous propose le romantisme d’une sonate avec la Sonate n° 5 « Printemps » de Ludwig van Beethoven, la magie d’un trait doublée de l’exubérance des couleurs avec « L’atelier au mimosa » de Pierre Bonnard, et le charme d’une sculpture avec « Les Trois grâces » d’Antonio Canova.
Ces vecteurs du rêve, porteurs d’émotions et de beauté, réveilleront des parcelles d’éternité qui sommeillent en chacun de nous.
©Roland Souchon
site peinture et poésie, chroniques et nouvelles : www.rolandsouchon.com
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