1 mai 2019
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Oscillation douce des corps
Le mur s’assoupit.
Ils sont là,
Voilés de mots,
Sans visage,
Et, pour lui sans mémoire,
Restent inconnus.
Ainsi, peu à peu,
Aveugle de poussière,
Sourd des détonations,
Il s’est fermé aux suppliques pleurées,
Ces mornes lamentations.
Lui cherche l’oubli, nu,
D’une pierre sans histoire.
Mais miroir du temps
La pierre,
Levée un matin,
Exécute ou libère,
Jamais n’oublie.
©Béatrice Pailler
Revue en ligne Le Capital des Mots
http://www.le-capital-des-mots.fr/2018/04/le-capital-des-mots-beatrice-pailler.html
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