
Le centenaire
C’était un arbre centenaire Qui ne comptait plus les années : Il disait : « A quoi bon s’en faire, Je suis mûr pour la cheminée ! Des feuilles, j’en ai trop lu, Que pourrais -je savoir de plus, si je passe un printemps encore Auprès des autres sycomores?» Alors il a laissé le froid Engourdir lentement ses veines Et mettre à vif toutes ses peines Et clouer ses branches en croix ; Heureux d’aimer, mais las de vivre, Pour la toute dernière fois Il a fleuri sur le grand bois Des milliers de perles du givre.
©Louis Delorme «Arborescences»
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Il centenario
Era un albero centenario Che non contava più gli anni: diceva: “a che cos’altro posso servire, sono maturo per il camino! Di foglie, ne ho già lette troppe, cosa potrei sapere in più, anche se passo un’altra primavera vicino ad altri sicomori? Allora, ha lasciato che il freddo Entrasse lentamente nelle sue vene Mettendo a vivo tutte le sue pene E inchiodando i suoi rami a croce; felice di amare, ma stanco di vivere, Per l’ultimissima volta Ha fiorito sul grosso legno Una migliaia di perle del gelo
©Francesco Casuscelli
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