29 avril 2019
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Quand on voit chaque jour
Se consumer l’innocence
Et s’évanouir la vie
A l’instant du bonheur.
Quand on voit s’avancer
Sous des jonchées de fleurs
Les petits cercueils blancs
De San Giugliano,
Tandis que crépitent
Les applaudissements sourds
Des vivants
Quand on voit l’enfant
Assassiné dans les bras de son père,
On implore le Ciel
Pour un peu de pitié
Un peu de compassion,
Nos cris retombent en pleurs
Des confins silencieux
De l’espace.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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