
Dans mon cahier de poésie,
J’écris la mort, j’écris la vie,
Le temps qui passe et qui s’enfuit,
La lumière et la nuit.
J’écris les arbres, la nature,
Le dictateur et la torture,
Le suave parfum des fleurs,
Les rires et les pleurs.
J’écris la paix, j’écris la guerre,
L’aveuglement des militaires,
Et dans la rosée du matin,
La veuve et l’orphelin.
Fauché par l’obus, la mitraille,
Couché sur le champ de bataille,
Près d’un corps qui respire encor,
J’écris le soldat mort.
J’écris l’enfant qu’on violente
Sa peur et son agonie lente,
La femme soumise qu’on bat
Et celle qu’on abat,
A qui l’on ferme les paupières
A coups de poings, à coups de pierres,
Pour avoir voulu exister,
Clamer sa liberté.
©Gérard Cazé
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