7 février 2019
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Quand tu gardes ma main
Dans ta main prisonnière,
C’est mon cœur que tu serres
Dans un étau de chair.
Car, vois-tu, je n’ose
Ouvrir mes doigts
Pour laisser s’envoler vers toi,
Mes amours adolescentes.
Ta passion violente,
M’effraie plus qu’autre chose,
Et je ne sais si tu m’aimes
Pour moi-même,
Ou pour faire de moi, ta chose.
Donnons-nous un peu de temps,
Soyons paisibles
Comme l’eau plane,
Pour que nos ondes s’harmonisent
Et que s’unissent un jour, nos mains,
Dans l’étreinte confiante des âmes.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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