27 février 2019
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Dans le tourment de la révolte
Un homme dit à un autre :
« Je suis là, ne crains pas,
Unissons nos mains,
Pour que revienne le matin »
Et le second au troisième
Répète doucement :
« Ne crains pas, je suis là… »
Ainsi en est-il
Tout au long de la chaîne vivante.
Alors entre les hommes en lutte
Se crée une ligne de force,
Qui vibre dans les veines rouges
Et soulève leurs âmes.
Puissance égale à celle
De cette lame
Que rien ni personne
Ne pouvait briser.
©Denise Bernhardt
Extrait du recueil de Denise Bernhardt, « Le chant des Nébuleuses », aux éditions JEBCA, collection l’Immortel.
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