6 janvier 2019
7
06
/01
/janvier
/2019
07:11
Dans les métamorphoses dépravées du
cauchemar, les sorcières boivent la salive
des astres et la semence des pendus :
sources matricielles, sources coupables.
C’est une nuit où brasillent les liturgies
païennes, une nuit à tire-d’aile pour hibou
égaré. Une nuit sans balise, sans foi, où se
renversent les enluminures des Bibles, où
s’offrent des Dames Blanches sur
d’orgiaques autels.
Et si elles cheminaient vers un chemin
d’amour impossible ?
©Nicole Hardouin.
Extrait du recueil « Prométhée, nuits et chimères » aux éditions de l’Atlantique, collection Phoibos.
Voir en fin de page d'accueil du blog, la protection des droits