Refrain
A chaque fois que j’y pense
C’est comme une évidence
on est juste en sursis
on le sait et on l’oublie
comme le dit l’ami Prévert
Il faudrait essayer d’être heureux
Rien que pour donner l’exemple
Il faudrait faire de son mieux
sans les religions ni les temples
Elle est déjà si vieille
Et elle se désespère
La vie comme une romance
toutes ses envies de danse
Ces envies de petite fille
Où ne compte que sa famille
Figée dans un printemps
Qui n’est plus depuis longtemps
Elle ressasse le temps passé
Et je m’attriste d’y penser
A chaque fois que j’y pense
C’est comme une évidence
on est juste en sursis
on le sait et on l’oublie
comme le dit l’ami Prévert
Il faudrait essayer d’être heureux
Rien que pour donner l’exemple
Il faudrait faire de son mieux
sans les religions ni les temples
Les senteurs envahissent les prés
Je ne vais plus l’écouter
Et m’éloigner de ce naufrage
Ne garder que les partages
L’avenir et ses surprises
Et mes voyages en friandises
Mes caresses aux chats
Et à tous ces enfants
Nés de tous les continents
Qui ont besoin d’un toit
A chaque fois que j’y pense
C’est comme une évidence
on est juste en sursis
on le sait et on l’oublie
comme le dit l’ami Prévert
Il faudrait essayer d’être heureux
Rien que pour donner l’exemple
Il faudrait faire de son mieux
sans les religions ni les temples
Je ne t’entends plus maman
Je vois des matins plus grands
Je rêve à des chansons
Je creuse des sillons
Les mots pour adoucir les pleurs
En offrande à nos peurs
Relire Aimé Césaire
Et pour ne plus se taire
Se relever les manches
le bon pain sur la planche
© Florence Issac
Sa bio : http://www.florenceissac.com/
Sa maison d’édition : http://www.lechappeebelleedition.com/
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