18 décembre 2018
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À l’étal de l’été,
L’eau s’est dissipée.
Sur la pierre
Faille sèche
Un lacet de souille :
Robe aux teints des glaises,
L’humide laitance nacre les pierres.
Le soleil vergète la roche
La vie emmurée
Et la lumière
Goutte à ses flancs
Pleure sa chair.
Au socle vivant
La main raconte la pierre.
©Béatrice Pailler
Revue en ligne Le Capital des Mots
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