23 novembre 2018
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Au seuil de l’aurore,
J’ai vu une lumière ailée
Verser ses perles de rosée
Sur les feuillets
De mon livret oraculaire.
M’est apparue une flamme princière
Déployant un voile d’or
À fleur de gorge,
Reflets de rousses transparences tissées
À l’orbe de mes seins.
Le verbe éclairé
Au palais de lisses courbes,
A sublimé en lettres de feu
Ses larmes de cristal
Essaimées comme des pétales
Par un souffle complice.
A l’heure solaire,
La lumière ailée s’est posée
Sur un glaive sacré
Signant la nacre de mon poème.
©Nicole Portay
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